Jour de tempête

Sarah apparut , un baton sous la gorge, vétue d'une longue cape noire .

" Bonjour, Kobudo . Serait t'il possible que tu otes cette ... arme de mon cou ? Je risquerais de m'impatienter ."

Elle se dégagea, admira le pentacle elfique, et reprit :

" Joli ... La sécurité de ton magasin est bien assurée . Je viens chercher un animal . Cela te dérange t'il ? Je voudrais juste un petit rongeur .... "

Sarah se retourna brusquement vers le tigron. Elle referma la cage à rats, et s'approcha du petit félin, apeuré .


" Il est donc toujours la ? Je pensais que quelqu'un l'aurait déjà adopté ...."

Elle prit le tigron dans ses bras, et observa sa queue. Elle n'avait jamais vu une telle couleur . Le tigron restait timide et frèle, ce qui rebuta quelque peu la vampire . Après reflexion, elle décida de l'acheter .Après tout, il n'était que bébé .

" Puis-je acheter ce tigron ? Il semble faible, mais je pense pouvoir faire de lui un redoutable tigre ..."

Petite, Sarah avait eu de nombreux animaux de salon.
Comme toute bonne enfant de famille, elle avait le droit aux chats , oiseaux et chiens .Aucun autre animal n'eut entré dans la demeure de ses parents .
Elle repensai à ces vagues souvenirs, prenant le tigron dans les mains .

Elle n'avait jamais entendu parler d'une race entre le lion et la tigre . L'animal était en quelque sorte le fruit d'une ... Adultère . Un mot un peu extrème .

Elle écouta avec intérêt les paroles de Kobudo . Puis il sortit de nimbreux paquets contenant des laisses plus diverses que les autres . Elle ne comptait pas attacher son tigron, mais il fallait bien respecter la loi .
La vampire choisit finalement la première laisse qu'elle vu, et paya la totalité, admirant l'habilité de Kobudo à s'organiser dans ses registres ... Peut être aurait t'elle dû lui demander quelques conseils -_-

" Merci beaucoup, Kobudo ... Il ne me reste plus qu'a lui trouver un nom ... Cela est moins simple à dire qu'a faire ..."

Quelqu'un poussa la porte de la boutique. Cette personne entra sans faire de bruit comme un fantôme revenu d'une époque lointaine et oubliée. L'étranger portait sur ses épaules un imperméable trempé et dissimulait son visage sous une capuche. En apperçevant les deux personnes qui bavardaient, appuyés au conmtoir de l'animalerie, il s'approcha d'un pas feutré. Manque de bol, il donna un maladroit coup de pied dans une cage pleine de petits oiseaux qui se mirent à pialler comme si leurs vies en dépendaient. L'étranger ruisselant murmura, dans les tréfonds de sa capuche :

"Bonjour la discression."

Puis il se planta face à l'elfe et dit d'un ton mystérieux :

"Kobudo mon ami, comme on se retrouve. Je suis si content de te revoir enfin."

Et d'un geste lent, il passa sa main squelettique sur sa tête et ôta sa capuche.
A travers ses cheveux mouillés qui lui tombait sur son visage blafard, on pouvait voir deux veux violets comme la nuit, au fond dequels brillait une lueure de joie.
Puis il détourna le regard de son ami sincère pour s'adresser à la femme qui se trouvait à côté de lui.

"Oh mais je vous reconnais, vous êtes Sarah n'est-il pas ? Vous souvenez-vous de moi ? je m'appelle Devon Kaomiru et j'étais moi aussi à la City il y a quelques temps. Mais je suis partis, à la va vite, sans laisser de trace. Il faut dire que vivre en ces lieux devenait impossible, les souvenir qu'ils portent son trop louds."

Le marionnettiste eut, l'ombre d'un instant, un regard mélancolique. Il ferma les yeux pour ne plus voir la vision et les fantômes de son passé le quittèrent. Il n'avait plus le droit d'être triste, aujourd'hui était un jour joyeux, il venait de retrouver Kobudo.

"Quand j'ai su que tu vivait ici, je me suis dépêcher de venir. J'avais tellement hâte de te revoir."

Sarah réflechissait à un prénom pour le tigron, lorsque des oiseaux se mirent à piallier .
Ces bestioles n'avaient jamais étées de sa préférence . Elle se souvenait encore du jour ou les rossignols de sa mère avaient chanté trop fort ....
Impulsive, elle leur avait gentiment tordu le cou .

Elle se retourna, le tigron dans les bras, et reconnut Devon .

" Bonsoir Devon ... Je me rapelle de toi. Je ne te connais que très peu, mais tu es resté dans mon esprit " lui dit elle avec un léger sourire .

Sarah décida qu'il était temps de partir . Avant de prendre congé des deux jeunes hommes, elle leur dit :

" Je vais maintenant m'en aller. Merci pour tout, Kobudo. Devon, j'espère te voir à notre bureau . Il te faudra y apser si tu veux vivre ici . A bientôt ."

Devon répondit à Sarah :

"Bien sûr, j'irais tout à l'heure. A bientôt Sarah, portes toi bien."

Il était si heureux de revoir son ami qu'il n'avait pas pensé à régler les problèmes administratifs.
Devon s'affala sur le comtoir et entreprit de sonder de son regard couleur rayon x, le contenu du magazin.

"C'est joli, c'est à toi ? Je voit que tu as su refaire ta vie comme il faut, je suis content pour toi. Moi , mes pas m'ont reconduit ici car c'est le seul endroit que le connaise. Comme si j'avait besoin de clore un deuil."

*-Fermé!! C'est bien ma veine...Gabriel t'es trop fort!*

Gabriel reprit sa sphère de communication:

-"Désolé May-Line mais monsieur le marchant a décidé de fermer plus tôt aujourd'hui."

-"Bin casse la porte..."

-Je suis pas chez la famille de ta mère chérie..."

-"Mais je veux un rat!!...Il est gentil ou méchant le monsieur?"

-"Gentil et douillet donc je vais pas lui faire de mauvaise blague si tu vois ce que je veux dire."

La voix devint plus forte:

-"MONSIEUR LE VENDEUR DE NANIMAL OUVREZ A MON PERE S'IL VOUS PLAIT JE VEUX..."

Gabriel soupira et coupa la communication avec sa fille puis il examina la pancarte "closed" et se demanda pourquoi l'animalerie était fermée si tôt. Il colla son oreille contre la porte. Il ne connaissait pas beaucoup ce Kobudo mais il semblait être une personne sensible et mal dans sa peau à la limite de la dépression...si ce n'est pas le cas déjà d'ailleurs.

(-"Alors, on va s'bourre la geule?")

C'était la voix de Kobudo et Gabriel comprit qu'il n'était pas seul. Il se massa la machoire. L'hypothétique seconde personne ne semblait pas répondre...étrange. En tout cas la voix de sa progéniture n'avait pas été entendue.
Gabriel décida de ne pas intervenir mais il resta contre la porte non pas pour espionner mais pour si Kobudo ne ferait pas de bétise.

-*Te voilà altruiste Gabriel..? Nan sérieux ce type à vraiment l'air mal dans ses pompes si tout roule je m'en irait...*

Devon regarda le chat dans les yeux, une flamme malicieuse au fond de l'oeil. Yeux mauves contre yeux jaunes.

"Désolé mon petit père, moi je ne fais que les pitchonettes, car ce sont elles qui ont le coeur le plus pur. En grandissant elles deviennent mauvaises et ne méritent pas que je salisent mon art en leur donnant la vie. Par contre je peux faire ça..."

Sans comprendre ce qui lui arrivait, le chat se dressa sur ses pattes arrières et se mit à danser la macarena. Devon riait comme un bossu cabossé jusqu'a ce qu'il se prenne un coup de griffe en pleine tête. A ce moment là il cessa sa possesion et s'éloigna bien vite du comptoir pour ne pas avoir à gouter à la vengeance du chat. Il alla alors se réfugier aux côtés de Kobudo.

(Black cream a les yeux bleus^^)

Le chat, épouvanté, se dressa alors dans les airs, resplendissant dans une brume laiteuse et bleue comme l'opale...Crachant en direction du marionnetiste, il avança, digne, dans les airs, comme marchant sur un invisible chemin....
-"Misérable vermine, en 19830 ans, jamais personne ne m'avait autant humilié......."
Rapprochant son museau de Devon, il se tut...Le pelage du chat flotta dans les airs, rendant l'entité de plus en plus menacante...
Pendant ce temps, le sourire de Kobudo Copperfield devenait de plus en plus crispé...
-"Excusez-moi cher Monsieur, mais je n'ai pour le moment pas la possibilité de rpéondre à vos exigeance...Repassez une prochaine fois!"
La porte claqua, et l'elfe perdit tout sourire.Que faisait donc encore ces deux imbéciles?Il s'approcha du chat en fureur, le chopa par la peau du dos et...Le fessa.Les chat se calma aussitôt, furieux...

(comment je pouvais le savoir, normalement les chats ont les yeux jaunes où verts !)

Devon regarda le pauvre minet se faire battre. Il n'avait pas l'intention d'intervenir, c'était bien plus drôle comme ça. Mais tout de même, il ignorait que son ami aimait tant frapper les animaux. Ca leur faisait un nouveau point commun.

"Mon pauvre Black Cream, ce n'est pas ton jour aujourd'hui à ce que je vois. En 19830 ans tu ne t'es pas prit une aussi belle fessée ! Dit toi que moi, au contraire, personne n'a jamais porté la main sur moi pour me punir !"

Il se mit à rire d'un petit rire sardonique mais pas trop, parce qu'il ne sait pas ce que ça veut dire. Il essuya la plaie à son visage, une minuscule égratinure que lui avait fait le chat.

"Ca fait longtemps que je n'ai pas vu mon ami, buvons à nos retrouvailles !"

(note de Devon : Il n'y a pas que Ravens de morte... Tiens, mais où est Wyrda ?)

(Dans l'ancienne CITY, il avait, sur sa description, les yeux bleus, dans n'importe quel topic^^)